segunda-feira, 2 de dezembro de 2024

JACQUES PRÉVERT, LETRAS DE CANÇÕES....

 

JACQUES PRÉVERT só encontrei letras de canções, as duas primeiras cantadas por Yves Montand ...

                                                

                                             Les feuilles mortes

"Oh, je voudrais tant que tu te souviennes

Des jours heureux où nous étions amis

En ce temps-là la vie était plus belle

Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle

Tu vois, je n'ai pas oublié

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle

Les souvenirs et les regrets aussi

Et le vent du Nord les emporte

Dans la nuit froide de l'oubli

Tu vois, je n'ai pas oublié

La chanson que tu me chantais

C'est une chanson qui nous ressemble

Toi tu m'aimais, et je t'aimais

Nous vivions tous les deux ensemble

Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais

Mais la vie sépare ceux qui s'aiment

Tout doucement, sans faire de bruit

Et la mer efface sur le sable

Les pas des amants désunis

La, la, la, la…

Mais la vie sépare ceux qui s'aiment

Tout doucement, sans faire de bruit

Et la mer efface sur le sable

Les pas des amants désunis."

 ***

BARBARA

BARBARA

“Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là


Et tu marchais souriante
Epanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara...


Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang


Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant...”

***

(1946)

 “En sortant de l’école

nous avons rencontré

un grand chemin de fer

qui nous a emmenés

tout autour de la terre

dans un wagon doré

Tout autour de la terre

nous avons rencontré

la mer qui se promenait

avec tous ses coquillages

ses îles parfumées

et puis ses beaux naufrages

et ses saumons fumés

Au-dessus de la mer

nous avons rencontré

la lune et les étoiles

sur un bateau à voiles

partant pour le Japon

et les trois mousquetaires

des cinq doigts de la main

tournant ma manivelle

d’un petit sous-marin

plongeant au fond des mers

pour chercher des oursins

Revenant sur la terre

nous avons rencontré

sur la voie de chemin de fer

une maison qui fuyait

fuyait tout autour de la Terre

fuyait tout autour de la mer

fuyait devant l’hiver

qui voulait l’attraper

Mais nous sur notre chemin de fer

on s’est mis à rouler

rouler derrière l’hiver

et on l’a écrasé

et la maison s’est arrêtée

et le printemps nous a salués

C’était lui le garde-barrière

et il nous a bien remerciés

et toutes les fleurs de toute la terre

soudain se sont mises à pousser

pousser à tort et à travers

sur la voie du chemin de fer

qui ne voulait plus avancer

de peur de les abîmer

Alors on est revenu à pied

à pied tout autour de la terre

à pied tout autour de la mer

tout autour du soleil

de la lune et des étoiles

A pied à cheval en voiture

et en bateau à voiles.”

***

Le Cancre

‘’Paroles’’ (1949)

Il dit non avec la tête

mais il dit oui avec le coeur

il dit oui à ce qu’il aime

il dit non au professeur

il est debout

on le questionne

et tous les problèmes sont posés

soudain le fou rire le prend

et il efface tout

les chiffres et les mots

les dates et les noms

les phrases et les pièges

et malgré les menaces du maître

sous les huées des enfants prodiges

avec les craies de toutes les couleurs

sur le tableau noir du malheur

il dessine le visage du bonheur.”

 

 

 

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