"Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu reclamais le Soir; il descend; le voici:
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici,
Loin d’eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant;
Le Soleil moribond s’endormir sous un arche,
Et, comme un long linceul traînant à l’Orient,
Entends ma chère, entends la douce Nuit qui marche."
Les Fleurs du Mal CLIX
Ora viva!
ResponderEliminarAinda bem que vim aqui pois não ouvia o Leo Ferré há muito tempo.
Gostei da música e da bonita imagem que colocou:)
ResponderEliminarBeijinhos:)
Subscrevo o comentário da Isabel.
ResponderEliminarBom dia!